vendredi 6 février 2009

La vie à Windhoek


Il n'y a pas de transports en commun à Windhoek, les taxis sont omniprésents. Moi qui croyais qu'on me klaxonnait parce que j'étais mignonne... non en fait, les taxis klaxonnent pour signaler leur présence au cas où tu voudrais les prendre. On ne les paie pas à la distance, le prix de la course est fixe: $7.50 (environs 75cts d'euro). Le taxi peut prendre plusieurs personnes selon la destination. Il fait moins d'aller retour et rentabilise l'essence. Je commence tout juste à me faire à la conduite à gauche, c'est bien marrant. Je n'ai pas encore eu l'occasion de conduire, je vous dirai ça.

En ce qui concerne la sécurité, il faut faire attention quand même et surtout quand on est blanc. Blanc = riche ici. Il ne faut pas trop se balader seul en ville et surtout pas la nuit à partir de 21h. Vu le prix du taxi, autant le prendre. Mais il ne faut pas non plus dramatiser quand même.
Les maisons sont très protégées. Les murs d'enceinte sont très hauts et sont garnis de grillage au dessus. Il y a également des alarmes de jour et de nuit. Et si cela ne suffit pas, il y a des gardiens qui restent dans les jardins des maisons, un fusil à la main.

Dans les parkings il y a beaucoup d'hommes qui « surveillent » les voitures. Au retour à la voiture, il faut leur donner un petit quelque chose pour les remercier d'avoir garder la voiture.

On parle du quart d'heure lozérien mais j'ai découvert aussi la demi heure sud africaine... !! Ici, les gens sont cool et pas vraiment pressés, tout le monde est plan plan.

Cela fait environs 15 ans que l'apartheid est terminé en Namibie. La population n'est pas encore habituée à cela. Les noirs ne se mélangent pas vraiment avec les blancs et il est presque mal vu qu'un blanc se promène dans la rue avec un noir. Les communautés restent entre elles. La ville est divisée en plusieurs quartiers, plus ou moins riches. Klein windhoek et Ludwigsdorf, par exemple, sont des quartiers assez riches. Khomasdal est le quartier des coloured (les métisses). Katutura signifie « l'endroit où l'on ne veut pas vivre » en langage herero. C'est le quartier le plus pauvre de la ville, exclusivement peuplé de noirs. Cela me fait penser à la sensation que j'ai quand je marche dans la ville. C'est moi que l'on regarde, c'est moi la « différente », la blanche. C'est la première fois que j'ai envie d'être noire, de me fondre dans la masse. En plus, comme la ville est petite, tout le monde se connait plus ou moins. Une blanche, (même pas bronzée, plus blanche que blanche) ça se remarque vite. On voit que je suis là depuis peu de temps... vite que je bronze !!! :o)

1 commentaire:

  1. Fais attention a toi, sois prudente, et surtout amuse toi bien! ;-)

    Bises.

    AA

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