Alors quelques news de mes débuts en tant que prof de français en Namibie. Ce matin, j'avais cours au ministère des affaires étrangères de 7h30 à 9h. J'arrive à 7h20, assez stressée... jusque là, rien d'extraordinaire en fait. J'ouvre la salle, je me pose et j'attends. J'attends, j'attends... A 8h15, un homme arrive et me dit, dans un français presque bon: « Vous êtes la prof de français ? ». Étonnée, je réponds: « euh oui, en effet... ». Il m'explique alors que les personnes ont oublié de venir et qu'il va les chercher. A 8h35, deux hommes se pointent en s'excusant d'avoir oublié que les cours commençaient aujourd'hui. Ils m'ont promis que tout le monde serait là jeudi matin. Je pense que le courant est bien passé et j'espère qu'ils me feront une bonne pub auprès des autres. Les Namibiens ne sont décidément pas stressés. Pour eux, arriver 15min en retard à un rdv n'a rien de choquant et n'est pas un manque de respect, c'est juste normal (oui je sais Clio, tu te dis que je dois être bien dans cette culture...^^).
Je suis ensuite allée au NPC (Namibian Planning Commission), le bureau du président. J'avoue que j'étais repartie très déçue du ministère et je n'étais pas très enthousiaste. Là, j'ai eu l'agréable surprise d'être accueillie par des gens vraiment très très gentils et agréables. Ils m'ont tout expliqué et sont très motivés pour prendre des cours de français. Au début, on m'avait dit que j'allais avoir une dizaine de personnes. Mais l'enthousiasme est tel apparemment que je vais avoir deux groupes de 25 personnes à peu près. Je suis très contente. Par contre, je commence seulement début mars car la majorité des personnes sont en déplacement professionnel jusque là.
Il manquerait un professeur la semaine prochaine au FNCC (French Namibian Cultural Center) pour donner des cours à deux débutants. Je pense que je vais faire ça. Les cours sont déjà prêts apparemment.
Voilà pour le résumé de ma vie « professionnelle ». Je ne sais pas si on peut dire que j'en ai vraiment une pour le moment :o).
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